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Writer's pictureJennifer Boire

Our Sacred Grief, Notre Deuil est Sacré

Updated: Nov 8, 2023


Most of the time, we only think about grief after someone dies, either after a long life or suddenly, unexpectedly too young. Our grief gets consigned to a brief period of mourning, that bubble we feel wrapped in for a few weeks or months (although it never really leaves) and then life is supposed to go back to normal. According to author and psychotherapist Francis Weller, there is more than one gateway to grief. Reading his book The Wild Edge of Sorrow is opening my eyes (and heart) to all the ways we carry collective grief, about the state of the world on the edge of a climate crisis, the degradation of natural habitat and extinction of animals, and the grief we experience over other personal losses and endings (job change, divorce, end of school years, the empty nest). Then one that surprised me, the unacknowledged grief that occurs when our inborn gifts or dreams go unfulfilled or unappreciated. We are also growing familiar with the concept of ancestral grief, the loss of traditional knowledge left behind by immigrants, or lost due to colonialization in the case of indigenous peoples, but that is still carried in our psyches and bodies (as epigenetics is proving).


How can a grief ritual in community help us heal and release our sorrow? Or at the very least, meet it with compassion and hold it tenderly? The benefits of a grief ritual are that it can allow our neglected emotions and our outcast inner parts to be seen and heard. The sacred container of ritual helps us take off the mask and reach the hardened places; it softens the heart, as we invite presence, allow vulnerability, and make connections with others, i.e. when we treat our grief with tenderness, as something that matters. All this in a sacred container that uses creative process, journaling, a sharing circle, some playful theatre games and poetry, and/or dance or movement, to enable us to build trust in our own emotions. We allow ourselves and others the beautiful space of tender loving care, even though we may be strangers, and we leave feeling brighter, a bit lighter and more filled with compassion.



This is our intention in creating Our Grief is Sacred, a full-day retreat on Sunday, Nov 26. We seek insight, to dance with it, write it, and collage it. To talk about it. If this resonates with you, join Lynne Cooper (founder of the Museum of Grief), Minnie Richardson, coach and spiritual care worker, and myself, author & SoulCollage® facilitator Jennifer Boire for this bilingual event at Cozy Creek Studio, in St Lazare, Qc.

REGISTER HERE: www.jenniferboire.com


La plupart du temps, nous ne pensons au deuil qu'après la mort d'une personne, soit après une longue vie, soit soudainement, inopinément, trop jeune. Notre chagrin est relégué à une brève période de deuil, cette bulle dans laquelle nous nous sentons enveloppés pendant quelques semaines ou quelques mois (bien qu'elle ne parte jamais vraiment), puis la vie est censée reprendre son cours normal. Selon l'auteur et psychothérapeute Francis Weller, il existe plus d'une voie d'accès au deuil. La lecture de son livre The Wild Edge of Sorrow m'ouvre les yeux (et le cœur) sur toutes les façons dont nous portons le deuil collectif, sur l'état du monde au bord d'une crise climatique, sur la dégradation de l'habitat naturel et l'extinction des animaux, et sur le deuil que nous éprouvons face à d'autres pertes et fins personnelles (changement d'emploi, divorce, fin des années scolaires, nid vide). Enfin, j'ai été surpris par le chagrin non reconnu qui survient lorsque nos dons ou nos rêves innés ne sont pas réalisés ou appréciés à leur juste valeur. Nous nous familiarisons également de plus en plus avec le concept de deuil ancestral, la perte des connaissances traditionnelles laissées par les immigrants, ou perdues en raison de la colonisation dans le cas des peuples indigènes, mais qui sont toujours présentes dans notre psychisme et notre corps (comme le prouve l'épigénétique).


Comment un rituel de deuil en communauté peut-il nous aider à guérir et à nous libérer de notre chagrin ? Ou, à tout le moins, à la rencontrer avec compassion et à l'accueillir avec tendresse ? Les avantages d'un rituel de deuil sont qu'il peut permettre à nos émotions négligées et à nos parties intérieures exclues d'être vues et entendues. Le contenant sacré du rituel nous aide à enlever le masque et à atteindre les endroits endurcis ; il adoucit le cœur, lorsque nous invitons la présence, permettons la vulnérabilité et établissons des liens avec les autres, c'est-à-dire lorsque nous traitons notre deuil avec tendresse, comme quelque chose qui a de l'importance. Tout cela dans un cadre sacré qui fait appel au processus créatif, à la tenue d'un journal, à un cercle de partage, à des jeux théâtraux et à la poésie, et/ou à la danse ou au mouvement, pour nous permettre de faire confiance à nos propres émotions. Nous nous accordons à nous-mêmes et aux autres le bel espace de l'amour tendre, même si nous sommes des étrangers, et nous repartons en nous sentant plus lumineux, un peu plus légers et plus remplis de compassion.


C'est l'intention qui a présidé à la création de Notre Deuil est Sacré, une retraite d'une journée entière qui aura lieu le dimanche 26 novembre. Nous cherchons à comprendre, à danser avec, à écrire et à faire des collages. Pour en parler. Si cela résonne en vous, joignez-vous à Lynne Cooper (fondatrice du Museum of Grief), Minnie Richardson, coach et intervenante en soins spirituels, et moi-même, Jennifer Boire, auteure et animatrice de SoulCollage®, pour cet événement bilingue au Cozy Creek Studio, à St Lazare, au Québec. INSCRIVEZ-VOUS ICI : www.jenniferboire.com




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